Figostage sur les socles
Ce week-end fût bien trop court et c'est donc avec plein d'envies de reprendre le pinceau que j'ai dû, hélas, partir travailler ce matin. Car ce fût encore une fois formateur, amusant et enthousiasmant.
De quoi je parle ? Mais du figostage dont j'avais donné le programme dans cet article. Et oui, j'ai passé mon week-end devant un socle qui faisait à peine 40 mm de côté et avec deux bouts de métal à peine plus haut que 30 mm ! Mais ce n'était que du bonheur !
J'ai découvert les figostages grâce à Créafigs et c'est donc ainsi que je m'étais ainsi à un premier figostage au mois de juin 2007 : j'ai d'ailleurs un bel article qui fait le bilan de ce dernier. Celui-ci fût tellement bien que je me suis inscrit, quasiment dans la foulée, à un autre figostage, mais cette fois sur les socles.
Ce fût donc mon programme du week-end.
Samedi matin, nous avons récupéré Jeremie, notre figoprof, en bas de chez lui. Première surprise, le voilà qui vient accompagné ... par une fille ! Elle s'appelait Amy, était américaine, peintre professionnelle pour la marque Reaper (entre autres) et venait apprendre auprès de Jeremie (entre autres).
On arrive donc à la salle, tant bien que mal vu la quantité de matériel nécessaire pour un stage sur les socles, et on s'installe. Deuxième surprise, on retrouve des stagiaires du figostage précédent : Serge et Salvadore.
La matinée démarre très doucement avec quelques démonstrations de Jeremie sur l'utilisation d'écorces et de cailloux pour constituer un rocher, sur l'utilisation du Miliput (une pâte à sculpter) pour boucher les trous et peaufiner le relief. On a aussi droit à des explications sur la théorie, la composition, la mise en valeur de la figurine (c'est l'objet d'un socle), ... Tous, nous ne pouvons qu'acquiescer.
L'après-midi, c'est la mise en pratique. Bouts d'écorces et rochers pour les promontoires, racines pour faire des troncs d'arbres, Miliput pour sculpter quelques détails et reliefs, ... On tripatouille, malaxe, colle, gratte, ... Bref, un travail très manuel. Et puis on réfléchit aussi : comment situer la figurine sur le socle ? Quelle ambiance donner à l'ensemble et quelle histoire ? On partage beaucoup entre nous, on discute et on se stimule. Jeremie alterne entre coups de main personnalisés et démonstrations collectives ...
La figurine n'étant pas imposée, chacun a amené la sienne. Moi, j'avais choisi une chasseuse de la marque Reaper Miniatures et un tigre à dents de sabre de chez Fenryll. Mais la composition de la scène ne m'a sauté aux yeux que vers l'après-midi du samedi.
La soirée arrive bien trop vite et il faut déjà plier les affaires. Mais on revient demain.
Le dimanche, on passe chercher Jeremie et Amy, et on s'installe aussitôt. La journée va être consacrée à la mise en peinture, l'ajout d'éléments de végétation et à quelques techniques particulières comme l'utilisation de résine à inclusion pour l'eau, la pose de neige artificielle ou la peinture de glace.
Que dire ? Je suis vraiment content. Fatigué, mais content. Et ravi aussi. Ce que je retiendrais :
- L'alternance entre démonstrations de groupe et petits coups de main personnels est vraiment super, Jeremie étant très pédagogue dans ces explications (il faudra d'ailleurs que je parle du Grand Livre de la Peinture sur Figurines, qu'il a co-écrit avec d'autres peintres), cela permet à chacun de voir plusieurs fois ce qui l'intéresse,
- La présence d'une "guest-star" en la personne d'Amy (la dernière fois, c'était Olivier B.) : son style, plus proche de la peinture artistique classique (du fait de sa formation de base) et plus pointilliste, étant différent de celui de Jeremie, cela nous a permis de voir deux approches de la peinture sur figurines. Impressionnant. En plus, cela m'a aussi permit de travailler mon anglais dans un autre contexte que celui du boulot (et donc, d'apprendre un vocabulaire différent),
- Les blagues qui, à défaut d'être aussi relevées que le niveau de peinture de certains, ont fait que l'on se sentait entre amis et que ce stage fût vraiment un pur plaisir pour tous.
Il ne me reste plus qu'à m'inscrire à d'autres figostages, notamment sur les drapés, pour progresser encore. Car, à 20 € le stage, cela ne fait vraiment pas cher payé pour deux jours complets à apprendre et partager.
Je vais terminer en vous montrant le résultat de mon travail pendant ce week-end, ainsi que mon poste de travail.